La cage de parage Mazeron avec son treuil sur tourelle
Perfectible. Louis Collas travaille avec cette cage depuis septembre. Il a été séduit par l’accessibilité aux animaux et le confort de travail. Il est plus dubitatif sur la facilité à trouver le bon réglage pour la chaîne arrière et le dispositif de parage à l’avant.
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À la demande de L’Éleveur laitier, le Gaec Collas a testé la cage Mazeron. À notre connaissance, c’est la première sur le marché destinée à des éleveurs (compter un budget de6 000 €) à être équipée d’un moteur électrique sur tourelle, de façon à lever les postérieurs mais aussi les antérieurs.
Depuis le mois de septembre, Louis Collas, en charge du troupeau, l’utilise toutes les semaines au rythme de cinq à dix laitières par semaine. « On pare systématiquement au tarissement et, ensuite, selon les besoins : pousse de la corne ou vaches qui commencent à boiter », explique le jeune éleveur, vétérinaire de formation.
Des réglages pas faciles en pratique
Dans les points très positifs, il relève la parfaite accessibilité aux animaux et le confort pour travailler, que ce soit sur les bas-côtés ou à l’arrière. L’efficacité et le silence du moteur électrique sont aussi, à ses yeux, un plus évident. Il est plus dubitatif sur la facilité à régler la chaîne arrière utilisée en lieu et place du système pendulaire équipant d’autres cages pour bloquer l’animal et lever la patte à la bonne hauteur. Il émet la même réserve sur le dispositif de blocage des pattes avant. Mais comme chez lui, les vaches sont particulièrement faciles, c’est au cornadis qu’il lève les antérieurs de neuf vaches sur dix… à défaut d’une cage qui permette de le faire aisément, car lever une patte au cornadis exige quand même un effort.
Jean-Michel VocoretPour accéder à l'ensembles nos offres :